Il est maintenant averé que l’univers est en expansion et que dans le
passé il fut beaucoup plus chaud et plus dense qu’actuellement. Ces
conclusions reposent d’une part sur des observations, qui sont de plus en
plus precises, mais aussi sur l’analyse theorique d’un univers en
expansion qu’offre la Relativité Générale (la théorie relativiste de la
gravitation proposée par Einstein en 1915) completee par la physique des
constituents matériels observés en laboratoire. La validation du modèle
cosmologique standard (dit du Big Bang chaud) provient de la remarquable
concordance entre les prédictions théoriques et les observations. Ainsi
on peut maintenant affirmer que dans le passé l’univers, premièrement, ait
atteint des temperatures superieures a 10^10 deg Kelvin, deuxièmement, fut
a l’équilibre thermique a 10^-5 près, et troisièmement, fut homogène et
isotrope également a 10^-5 près, le spectre des inhomogénéités etant
invariance d’échelle. Les etudes qu’il reste à mener consistent à
élaborer des scénarios cosmologiques de l’univers antérieur aux conditions
qui prévalaient dans le modèle cosmologique standard. En effet ce modèle
ne peut expliquer l’origine des trois points ci-dessus. Ils doivent donc
être considerés comme les conditions initiales du modèle standard qu’il
convient d’obtenir à partir de scénarios cosmologiques de l’univers
primordial.
Le scénario dit de l’inflation cosmologique (expansion accélérée) est le
seul dont nous disposons ajourd’hui qui permet de comprendre l’origine des
trois propriétés clés dont, en particulier, les propriétés aujourd’hui
observées du spectre des inhomogénéités primordiales.
La plupart des travaux du groupe de cosmologie du LPT concernent
l’inflation. Citons en particulier
Quelques publications sélectionnées
- J. Niemeyer, R. Parentani,
TRANSPLANCKIAN DISPERSION AND SCALE INVARIANCE OF INFLATIONARY PERTURBATIONS.
Phys.Rev.D64:101301,2001.